Publié par Audrey Ayrinhac le 4 juin 2020

Après le confinement, les entreprises seront confrontées à un double enjeu, à la fois économique, mais également humain.L’état psychologique des salariés n’est pas forcément au beau fixe après presque 2 mois de confinement.

Une étude du cabinet MSP Consulting indique que 44% des salariés présentent de la détresse psychologique, plus ou moins prononcée.Il précise que des réactions psychologiques perdureront à la sortie du confinement avec des risques de démotivation, de frustration, de colère et de critique systématique de l’organisation. 

Quelques pistes pour un retour réussi de ses salariés dans l’entreprise :


  • Avoir prévu toutes les mesures sanitaires afin de mettre en confiance ses salariés,

  • Redémarrer l’activité progressivement,

  • Permettre, dans les premiers temps, une souplesse en termes d’organisation vie professionnelle-vie privée,

  • Ecouter le salarié / Instaurer un dialogue au sein de l’entreprise avec le service Santé-Sécurité, avec les Instances Représentatives du Personnel, ou à défaut, à l’aide du médecin du travail ou d’un psychologue du travail.

Cette situation inédite peut faire prendre conscience au dirigeant de l’importance du capital humain.

Alors, ne serait-ce pas le moment opportun d’engager une démarche de Qualité de Vie au Travail… ?

Pour cela, commençons par l’essentiel. Les baby-foot et corbeilles de fruits sont la cerise sur le gâteau ! 

L’essentiel repose sur :


  • Le contenu du travail (autonomie, moyens, développement des compétences, …)

  • Les relations aux collègues (esprit d’équipe, solidarité, …)

  • Les relations avec la hiérarchie (manager disponible, espaces de discussion, management éthique,)

Il y en a d’autres bien sûr mais prenons le temps…

Restant à votre écoute.

Audrey Ayrinhac, Resp. RSE et HSE au Syndicat Mixte du Parc Industriel de la Plaine de l’Ain

 

 

 

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